D'un coté l'océan qui, constamment, redessine ses rivages ; de l'autre ses villages qui rappellent à nos mémoires les hommes rudes qui, jadis, traversaient le bassin à la rame ; et, à la jonction de ces deux paysages si dissemblables, un espace immense aux allures de bout du monde qui modifie sans cesse ses courbes au rythme des tempêtes.
C'est ici que, depuis des années, je remplis mon carnet de notes, avec l'aide de mon appareil photo; notes comme on l'entend des signes portés sur une partition musicale et qui font résonner en moi une petite mélodie que j'aimerais faire partager à tous ceux qui, un jour, ont débarqué sur cette terre.
Jacques Lavie Club
Temps de Pause
"Dès l'age de deux ans mes parents m'ont amené sur la presqu'île, au Canon, et depuis je n'ai cessé de m'y rendre chaque été.
Je me suis installé définitivement au Cap Ferret avec ma famille en 1977 et j'ai fait la plus grande partie de ma carrière d'enseignant au collège d'Andernos.
Mon père, photographe réputé, m'a fait aimer la photo dès mon plus jeune âge, et cette passion ne m'a jamais quitté.
Je me suis spécialisé dans la photo sportive, et suis devenu le photographe officiel du meeting international d'athlétisme Décastar de Talence pendant plus de 20 ans. A cette occasion un livre de mes photos a été publié.
Pendant toutes ces années je n'ai cessé d' arpenter les rivages du Bassin ou de l'océan à la recherche du moment magique où la lumière transfigure en un instant fugace un paysage que l'on croyait si bien connaître.
Avec un groupe d'amis photographes nous avons organisé de nombreuses manifestations autour de la photo sur la presqu'île (exposition, fête de la photo, projections...), mais jamais je n'avais présenté, jusqu'à ce jour, une sélection de mon travail « au fil du temps » sur le Cap Ferret."
copyright © photos: Jacques Lavie Club Temps de Pause
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Of a side the ocean which, constantly, redraws its banks; of other one its villages which
remind to our memories the rough men who, formerly, rowed across the pond; and, in the junction of these two landscapes so dissimilar, an immense space in the looks of end of the world which
modifies ceaselessly its curves at the rate of storms.
It is here that, for years, I fill my notebook, by means of my camera; notes as we
understand like signs in a musical score and which make, in me, a small melody resound that I would like to share with all those who, one day, landed on this ground.
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